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DOSSIER KOSOVO - BILAN

DECANI : VILLE ET MONASTÈRE

Construit entre 1327 et 1335 à l'ouest du Kosovo, le monastère de Decani, entouré de montagnes et forêts a toujours été un centre spirituel, artistique et intellectuel. Il est protégé par l'UNICEF et l'UNESCO. Si le monastère a quelque peu souffet lors de l'occupation turque, l'égilse et ses remarquables fresques avaient été préservées. Aujourd'hui, une trentaine de moines y demeurent encore, éditant des livres, peignant des icônes.
Pendant le conflit, le monastère servit tour à tour de lieu d'accueil aux Albanais fuyant les brutalités et incendies de maisons commises par militaires et paramilitaires serbes, puis aux Serbes dès que l'UCK commença à faire de même contre les villageois serbes. De nombreux témoignages en attestent :
"saved by the monks of Decani" BBC article et  vidéo
"Le monastère serbe protège tous les peuples" A.P
"Monastic refuge for Kosovars" The New Tork Times

Après l'arrivée de la KFOR, le monastère fut placé sous protection des troupes italiennes.

Monastère de Decani, sous protection de la KFOR août 2001

août 2001


En 2000, ne restent que 26 moines qui ne peuvent sortir qu'exceptionnellement de nuit et dans des véhicules de la KFOR pour aller chercher de la nourriture dans les villages voisins.Ils sont les derniers Serbes restés dans la région de Decani et Djakovica, 20 000 Serbes ayant été expulsés de la région depuis l'entrée de la KFOR. En juin 2000, le monastère est attaqué pour la deuxième fois au mortier par des Albanais, et une surface de la forêt voisine est coupée et brûlée par les mêmes, empêchant ainsi la construction à l'abri des arbres d'un chateau d'eau prévu. Des arbres plantés trois siècles auparavant par les moines de Decani, ont été soit brûlés, soit coupés et volés par des Albanais qui les ont enlevés avec leurs tracteurs.

     
     


La petite route passant au dessus du monastère, fermée depuis longtemps est réouverte, malgré l'opposition des moines pour leur sécurité ; la KFOR déclare qu'elle y exercera un contrôle strict. On y enregistre néanmoins des tirs.