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DOSSIER KOSOVO- BILAN - EPURATION

MITROVICA

La ville est divisée, depuis l'entrée de la KFOR en juin 1999 entre une partie serbe au nord, et une partie albanaise au sud. Les troupes françaises de la KFOR ont la mission de protéger les minorités vivant du "mauvais côté", mais elles se rétrécissent petit à petit des deux côtés. En octobre 1999, une centaine de Serbes vivaient dans la rue voisine de l'église. Il n'en reste que 14 dont 3 prêtres en juillet 2000. Ils ne peuvent se déplacer que sous escorte militaire. Les pressions subies sont si fortes que beaucoup ont mis en vente leurs maisons. L'accès à la rue étroite est filtré par des rouleaux de barbelés, sous la surveillance d'une sentinelle.

2 février 2000, 2 personnes tuées et 5 blessées, dans l'attaque à la roquette d'un bus de l'UNHCR transportant des Serbes entre Mitrovica et Banja
3 février 2000, en représailles à l'ataque de bus, 8 Albanais sont tués au nord de Mitrovica.
13 février 2000 , un Albanais et 2 Français de l'UNMIK sont tués par des snippers à Mitrovica
18 février 2000, un rapport de l'UNHCR indique que 1500 Albanais, Bosniaques et Turcs ont quitté les quartiers nord de Mitrovica, à dominante serbe

 

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