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METHODES - LE CONDITIONEMENT

Fonds commun du système de pensée : sa nature, ses mécanismes, ses failles

 

1 Le fond commun du système de pensée  

Ce terme, FCSP est utilisé pour étendre la notion de pensée unique, fort insuffisante : il ne s'agit pas de pensée, mais bien d'un système de pensée et la chose est bien différente. Ce fond, ce système, englobe tout ce qui ne repose plus sur une pensée construite et formulée mais sur des croyances liées à l'affectif, des automatismes et des mécanismes inconscients. La différence entre la pensée et l'aliénation est de taille, et les procédés de lutte contre l'un et l'autre ne peuvent avoir le moindre espoir d'efficacité que s'ils s'adaptent à cette réalité.

- la désinformation ne se contente pas de désinformer mais de former un système de pensées

- le démenti d'informations erronées ne suffit pas à modifier le système de pensée qu'elles ont contribué à créer. Après le retrait de l'information, l'impression reste. Lorsque l'on indique, preuves à l'appui que le communisme a fait génocides, déportations, torture, il est répondu… que l'idée initiale était bonne, et que cela reste du bon côté. Démontrant qu'Al Dura est une mystification on obtient en réaction… si ce n'était celui-la, cela a pu se produire ailleurs ou un autre jour, et, de toutes façons les Israéliens auraient pu le faire. Prouver que le plan « fer à cheval » genre de solution finale pour le Kosovo, attribué aux Serbes par l'OTAN puis les médias, était une pure invention du ministre allemand vert pour déclencher les bombardements sur la Serbie…provoque en réponde : « de toutes façons les Serbes sont des nazis. Prouver que les Arabes avaient le monopole des marchés d'esclave, que les esclaves blancs furent plus nombreux que les noirs et que l'esclavage était la règle en Afrique bien avant toute présence européenne, il est rétorqué que….le seul esclavage c'est la traite transatlantique. En signalant le contenu du coran, ses appels au massacre, sa haine de tout autre que musulman, ses châtiments barbares et son mépris des femmes…il sera néanmoins rétorqué que c'est une religion de paix et de tolérance avec la même foi du charbonnier qu'on expliquait que le marxisme libérait l'homme.

On pourrait multiplier à l'infini les exemples.
Dès lors, quelle prise avoir sur la réalité, une fois le constat fait que ni faits ni arguments ne peuvent ébranler la désinformation et le système de pensée adjacent ?

- cette désinformation « mord » précisément parce qu'elle vise un terrain favorable (Volkoff parle d'étude de marché): le fond commun du système de pensées, ses bases inconscientes. C'est ce fond qu'il faut parvenir à cerner et en faire sa cible. Analyser ce sur quoi il repose et s'acharner dessus. Ainsi, traiter la désinformation en la reliant systématiquement à ce qui la rend recevable.

2 La construction du Fond Commun du Système de Pensée

  - l'école enseigne d'ailleurs de plus en plus l'Histoire sans insister sur l'apprentissage des faits, mais davantage sur les idées à en retirer, idées que « l'apprenant » pense, « construisant lui-même son savoir », produire lui-même. En outre, les phénomènes historiques seront ainsi étudiés par le prisme de valeurs actuelles, erreur première en histoire nommée anachronisme.

Comme l'indique Jean Sévilla : « Le débat public en France navigue en se repérant sur des blocs historiques massivement ignorés ou falsifiés » (*)

- la formation scolaire joue un rôle essentiel, et dès l'apprentissage de la lecture par les méthodes du flou et de la devinette, dans cette imprécision forcée de la pensée. Le jargon pédagogique, politique et administratif de l'Education Nationale en est devenu le sommet et la fabrique industrielle. Ainsi, une étude critique des programmes scolaires devrait être réalisée avec minutie, et adressée à chaque CDI d'établissement, aux IUFM, universités. Les systèmes d'apprentissage de la lecture et de l'histoire doivent être des cibles essentielles de ce travail. Le jargon de l'Education nationale outre son analyse, pourra être l'objet de parodie sans grande difficulté. L'omniprésence d'Internet dans les recherches effectuées par les élèves prêche en faveur de la construction d'un site à cet effet.  

3 Croyances, appartenances, face au rationnel : comment sortir de la bipolarisation ?

- le système de pensée est pire qu'une idéologie car ses règles, tenants et aboutissants ne sont pas même formulés : ils sont inconscients. L'époque du marxisme instruit est achevée : la partie théorique a été détruite par l'histoire elle-même qui en a ruiné le prétendu « sens de l'histoire », et par la disparition de la définition des classes par l'évolution sociale et technique. Bourdieu en a bien tenté un replâtrage, en définissant les classes par l'habitus, les goûts et valeurs : le contraire, donc, du matérialisme reposant sur les rôles dans la production.

- la pensée n'est plus construite, elle est « sentie », « affinitaire ». Dès lors, le rationnel n'a plus prise : l'affectif et le sentiment d'appartenance à un groupe dominent. La bipolarisation poussée à l'extrême de la vie française en est un effet. On réagit « comme son camp » et avec le jargon de son camp. - le système de pensée n'est plus conscient, théorisé, argumenté : il est automatisé et fonctionne par réactions prévisibles à un stimulus. Le conditionnement de type pavlovien, skinnérien, est la méthode de dressage utilisée.

Méthode par contournement :
Beaucoup plus difficile donc de toucher à l'affectif, à l'inconscient, à la foi qu'à des faits et à une pensée construite. Il faut donc utiliser une méthode par contournement : accepter un temps de donner des signaux favorables à l'adversaire, emprunter au langage de l'adversaire, accorder de l'importance aux faits d'actualités phares mis en avant par l'adversaire, accepter une partie des désinformations offertes, bref, éviter son rejet.

Pénétrer les structures actives :
Perçu comme l'un des siens, et avec d'autant plus de cohérence que l'on en sait plus que lui sur son articulation mentale, il devient possible d'avoir prise sur la réalité. Une bonne formation marxiste peut être très efficace dans ce sens.On ne commencera pas par critiquer le fond, mais les excès, puis par démontrer que ces excès sont en contradiction avec les « valeurs » du FCSP. Dès lors, ce premier clivage introduit permet de faire détruire par l'adversaire ses franges les plus actives et nocives. Une fois que l'on gagné reconnaissance et donc également brisé le clivage affectif, on dispose d'un levier considérable. Ensuite, il devient possible de toucher au fond du FCSP, déjà égratigné par l'affrontement avec les franges extrêmes, les cibles initiales.

Utiliser les armes de l'adversaire et retourner son langage
développé au paragraphe 5 après quelques précisions sur ces armes et leur langage

4 La construction de la pensée par le langage

- le système de pensée est reconnu par les siens en fonction du langage utilisé. Les dissidents sont également décelés par les éléments différents de leur langage et la non utilisation des nouveaux termes. (voir Orwell, 1984)
- les néologismes traduisent des concepts non définis, supprimant des termes existant aux concepts fort bien définis. La valeur émotive du terme remplace sa valeur signifiée. Le développement des périphrases dans le langage en est un des éléments.
Que ce soit par analyse critique, par ironie ou par modification interne si la pénétration a été réussie, la crédibilité du langage de l'adversaire doit être détruit avec application. Les concepts non définis et confus qu'ils expriment en seront atteints jusqu'à destruction.
Un dossier entier sera consacré à la désinformation par le langage

5 Les contenus du FCSP : les visions générales

  L'essentiel du FCSP repose sur des bases d'idéologie marxiste, généralement d'un marxisme qui s'ignore. Depuis la chute du communisme, il revêt, par la récupération des habits républicains et droitdelhommistes, une image plus consensuelle, humaniste, dite des lumières. C'est une régression forcée du marxisme qui l'a mené à revenir aux sources pré-marxistes après échec de ses réalisations.

- l'égalitarisme en est un des axes essentiels. L'égalité en droits est devenue égalité tout court et uniformisation, voire clonage de l'individu et de sa pensée. Le nouveau rêve collectiviste, à défaut de construire un système de production égalitaire, s'est résigné à rendre le plus égalitaire possible un mode de production qui ne l'est pas et ne peut l'être. Ainsi, dans le langage, le libéralisme est devenu le substitut chez beaucoup d'un « capitalisme » qu'ils ne peuvent plus nommer, n'ayant d'autre système à proposer.

- le tiers-mondisme vise à remplacer la lutte des classes par la lutte des races. Reposant en partie sur le mythe du bon sauvage, sur l'exotisme et l'imaginaire de populations sédentaires au confort et à l'ennui patents, sur la possibilité par voyages organisées ou télévisuels de voir tout pays du monde avec son propre prisme, le tiers-mondisme s'est répandu à une vitesse impressionnante. La crainte de l'étranger a été remplacée par l'attrait de l'étranger, et l'a priori négatif par l'a priori positif. La discrimination positive était déjà dans les esprits avant de passer, sans débat, à l'application. La culpabilisation joue un rôle énorme dans ces mécanismes, et notre fond judéo-chrétien lui a fourni un terrain très favorable. Ce tiers-mondisme, d'inspiration paternaliste, traduit des conceptions tout aussi racistes que les modèles qu'il prétend combattre. Il est d'ailleurs, comme le communisme, d'origine occidentale, même si l'outil créé a aussitôt été adopté par des courants (hier communistes, aujourd'hui islamistes) du tiers-monde.

- l'universalisme a pour fonction, fidèle aux idéaux et prétentions jacobines, puis napoléoniennes de propager l'égalitarisme à l'échelle planétaire. Il s'agirait de détruire les inégalités de développement sans s'interroger un instant sur ses causes : seul le discours tiers-mondiste emprunt de culpabilisation sera retenu, attribuant aux pays développés le sous-développement des autres. Outre ces aspects égalitaristes et tiers-mondistes, cet universalisme, entendant faire régir le monde par les mêmes règles, reproduit le collectivisme de l'Internationale communiste avec une visée mondiale. La négation de l'individu instituée par l'égalitarisme se prolonge par la négation des nations, des identités, des particularités.
Le tiers-mondisme permet toutefois de ne pas appliquer ces négations aux pays du tiers-monde, chez qui la revendication identitaire sera fortement encouragée. Ainsi cet universalisme teinté de tiers-mondisme repose sur une négation de sa propre démarche égalitariste.

Les justificatifs, nommés « valeurs », et le vocabulaire qui leur correspond, sont puisés dans le catalogue des droits de l'homme. C'est précisément par cet angle des « valeurs » que doivent être retournés contre les effets provoqués par leur application. Le tiers-mondisme débouche sur des régimes totalitaires en prétendant l'en sortir, comme les plans quinquennaux ont détruit les économies de pays qu'ils étaient censés développer dans un souci d'égalité. L'utilisation des armes et du discours de l'ennemi, la stratégie par contournement, doivent permettre la destruction de ses justificatifs, là où une attaque frontale, même cohérente et justifiée, ne déboucherait que sur hostilité, voire diabolisation.

6 Les justificatifs de l'égalitarisme et leurs failles :

L'égalitarisme :  La discrimination « positive » est de fait une négation par protectionnisme, voire racisme, de l'égalitarisme. La panne de l'ascenseur social, qu'elle prétend soigner, est à souligner avec la plus grande insistance. Les notions de compétence doivent être fortement rétablies. Le communautarisme, et les fonds de système de pensée antiraciste, peuvent également être attaqués par le biais égalitariste. Accordant une protection aux uns et non aux autres, ne qualifiant de racisme qu'une partie de ce qu'il représente, et niant des formes flagrantes de racisme, le racisme antiblanc notamment, l'antiracisme officiel peut être démonté avec ses propres armes. Ainsi le néologisme « antiracisme sélectif » créé à cet effet a obtenu des effets importants.
La valorisation du travail a disparu de l'arsenal marxiste : elle est à réintroduire sans hésiter à utiliser son propre discours sur le parasitisme et « l'oisif ira loger ailleurs », paroles de l'internationale. Le « prolétaire » est celui qui produit, pas celui qui vit de la production, même par assistanat. Le traitement à égalité du smicard et du Rmiste est facilement source d'indignation.Les différences de traitement entre public et privé, entre administrés et administration, entre pouvoir et minorités politiques, peuvent également être abordées sous cet angle « égalitariste » et avec ses propres arguments.

L'insécurité peut également être abordée par le discours égalitariste, mettant en avant qu'elle s'attaque avant tout aux plus faibles, sans hésiter à favoriser la parole féministe à ce sujet.La sécurité ne doit plus être perçue comme « fantasme », « idéologie sécuritaire » mais bien comme un droit de l'homme inscrit dans la déclaration universelle, article 3 : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». Toute banalisation, toute ironie, toute négation devant des manquements à la sûreté de la personne doivent être qualifiés d'atteinte aux droits de l'Homme.

Les atteintes à la propriété peuvent être abordées sous le même angle. L'article 17 de la déclaration universelle des Droits de l'Homme indique « 1- Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété, 2- Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété ». Non seulement les spoliations pratiquées par criminels et délinquants, légitimant leurs actes par un discours égalitariste, anticolonialiste, doivent être considérées comme atteintes aux droits de l'Homme, mais doivent en être jugés complices ceux qui par la culture de l'excuse et les justificatifs sociologiques en nient cet aspect. Il est toujours utile de rappeler que le droit à la propriété est une différence essentielle entre l'homme libre et l'esclave.
La chose revêt une importance particulière puisque, prenant la suite d'idéologies qui définissaient la propriété en général comme vol, une tendance idéologique visant à ôter sa légitimité à la propriété d'un pays et de ses citoyens est en filigrane derrière de nombreuses agressions, racket et même destruction gratuite. Les dernières manifestations lycéennes agressées par une horde d'un millier de combattants au racisme déclaré et s'estimant, par alibi anticolonialiste, l'autorité de décider qui a le droit ou non à la propriété, doit dépasser très largement les discussions sur la valeur des objets volés et les justificatifs misérabilistes « ils nous attaquent pensant qu'on est riches ». Non, ils vous attaquent parce qu'ils vous haïssent par racisme et vous nient la qualité d'homme libre disposant du droit à la propriété.

Ils ne luttent pas « contre les inégalités », ils travaillent pour elles. Ils veulent s'arroger par la force le pouvoir de dicter le droit, d'exercer leur dictature, et de priver qui bon leur semble de ces droits de l'Homme. L'échec scolaire ne doit pas justifier davantage la barbarie que l'échec d'Hitler dans la peinture ne saurait justifier le nazisme. Quant à la pauvreté évoquée (malgré des signes apparents fort coûteux), puisque le discours tiers-mondiste est avancé, il sera bienvenu d'effectuer des comparaisons entre jeunes considérés comme victimes sociales en France malgré école, soins, cantines, transports, logements gratuits et subventionnés et le niveau de jeunes sans travail dans les pays du tiers-monde auquel ils se réfèrent. Ils y feraient figure de nantis, et les retours au bled pour vacances sont parfois source de heurts avec la population locale irritée tant par le comportement asocial et méprisant que l'étalage auquel se livrent avec délectation des jeunes beurs présentés comme victimes sociales en France.

Enfin la confusion entre l'égalité en droits et l'égalité tout-court doit être signalée à chaque occasion.

Les justificatifs du tiers-mondisme et leurs failles Il y a urgence à ruiner ce « tout ce qui vient du tiers-monde est béni » en démontrant la nature totalitaire de l'islam en conquête. Le procédé de victimisation doit être inversé certes en démontrant la nature agressive et conquérante tant des textes que des réalisations, mais c'est insuffisant. Comme pour le marxisme il vous sera opposé que ce sont des erreurs d'application, des excès, des « mauvaises lectures du coran », afin de préserver le fond du dogme et de l'idéologie.
Le discours niant le lien de cause à effets entre une idéologie (marxisme, islamisme) et ses résultats peut difficilement être combattu sans examen sérieux de ces idéologies. François Furet, Stéphane Courtois, Jacques Rossi, ont fait en cela un travail remarquable sur le communisme, démontrant que les crimes du communisme n'étaient pas des erreurs de parcours mais bien l'application du dogme. Le même travail a été entrepris sur l'islam par Bat Ye'or, puis Ibn Warraq, Alexandre Del Valle, Taslima Nasreen, Djadortt Chavan.

Le double discours des islamistes prend la relève des anciens mouvements communistes avec d'un côté les vitrines légales au discours légal, et de l'autre les structures militaires et subversives du parti léniniste. Ce double discours doit systématiquement être dévoilé. Les alibis anticolonialistes, antiracistes, antiesclavagistes, anti-impérialistes utilisés hier par le marxisme, aujourd'hui par le totalitarisme islamiste doivent systématiquement être retournés contre leurs utilisateurs.
Il est aisé de démontrer que l'islam est conquérant, colonisateur, expansionniste, esclavagiste depuis son origine. Les dictatures théocratiques et les épurations ethnico-religieuses ne sont pas exception en terre d'islam : elles en sont la règle. La diffusion des faits historiques est dès lors essentielle.La vision de l'islam libérateur, religion des opprimés doit être corrigée par un rétablissement des faits historiques complet et précis. Le discours anticolonialiste, antiraciste, anti esclavagiste doit pouvoir être retourné contre ceux qui l'utilisent à des fins totalitaires. La récente reconnaissance médiatique du racisme antiblanc représente un pas considérable en ce sens.

Le discours universaliste et ses failles Il est paradoxal que des courants marxistes, ou issus du marxisme, fassent référence à l'universalisme pour imposer valeurs, structures et pensée communes à l'ensemble de la planète. Le marxisme explique initialement que les valeurs ne sont que les produits justificatifs des sociétés, et sont donc liées au développement des forces productives. Comment dès lors ne pas tenir compte du développement inégal, des sociétés différentes, et des forces productives différentes, et vouloir imposer structures et pensées universelles ?
C'est précisément ce qui est reproché à « l'impérialisme », au « colonialisme » qui est mis en avant par les mondialistes internationalistes devenus aujourd'hui « altermondialistes ». Ils reconnaissent par cette appellation leur caractère mondialiste, mais « autrement ».

D'autre part, cet internationalisme ou mondialisme nie les nations et voit dans le nationalisme la source des guerres. Or les guerres révolutionnaires qu'ils soutiennent généralement avancent sous couvert de luttes nationalistes. Les islamistes font aujourd'hui de même invoquant de façon permanente le combat national du peuple palestinien, et celui pour « l'Irak aux Irakiens », pour l'indépendance d'une république islamique tchétchène après avoir soutenu les mouvements nationalistes bosniaques, albanais du Kosovo, afghans, algériens. Le nationalisme qu'ils assimilent au fascisme dans les pays occidentaux se trouve soudain « libérateur » s'il est guidé par le marxisme (devenu rare) ou l'islamisme.
Ainsi certains seront exhortés à être des « citoyens du monde » quand d'autres seront encouragés au nationalisme le plus virulent. L'universalisme semble trouver ses limites selon l'idéologie qui le véhicule.
Ce double discours doit être mis en évidence à chaque occasion et mis en parallèle aux déclarations fort claires d'islamistes oeuvrant sans s'en cacher pour une conquête universelle islamique.

 

La necessité de saisir les mythes fondateurs de ce FCSP

Un catalogue d'idées reçues, de réponses par pensée automatisée pourrait être élaboré. Le propre de l'aliénation idéologique est de fournir des réponses prévisibles : il est aisé de savoir avant l'adversaire la version qu'il va donner, les slogans qu'il va lancer. L'uniformité de réaction, baptisée pensée unique il y a quelques années, est telle que le prêt à penser pourrait être résumé à quelques phrases sur chaque sujet abordé. Pour sortir de cette désinformation dont parlent Volkoff et d'autres, et du terrorisme intellectuel évoqué par Jean Sévilla, Jean Dutourd et Alexandre Del Valle, il convient d'examiner les bases psychologiques qui en sont le fondement.

En cela, l'étude suivante des mythes fondateurs de ce Fond Commun du Système de Pensée permettra de saisir comment ces visions générales, reposant sur des raisonnements tronqués, des préjugés et des falsifications et ignorances historiques, peuvent être reçues avec autant de facilité.