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DOSSIER - KOSOVO

LE POGROM DE MARS 2004

Depuis juin1999, date d'entrée de la KFOR au Kosovo, l'épuration ethnique se poursuit : les rares Serbes restés (100 000 selon l'OSCE, 30 000 selon l'Eglise orthodoxe du Kosovo)) vivent sous la terreur de l'ex-UCK à qui le pouvoir a été confié. Cette terreur s'applque d'ailleurs également à toutes les autres minorités, Roms, Turcs, Albanais non-musulmans, Bosniaques, mais aussi aux Albanais modérés, notamment ceux de la LDK d'Ibrahim Rugova (voir article "Qui lance des bombes contre la Ligue démocratique du Kosovo ?")

Meurtres, enlèvements, pillages, destructions ont contraint les derniers Serbes du Kosovo à vivre dans des ghettos nommés enclaves, sans sécurité, souvent sans ressources et sans liberté de circuler. Les zones "multiethniques" n'existent plus, les Serbes et les membres d'autres minorités en ayant été chassés par la terreur, et spoliés généralement de leurs maisons aussitôt occupées par les Albanais (voir Kosovo Polje d'avril à octobre 2000). Pourtant, cette situation ne semble suffire aux Albanais : leur objectif d'un Kosovo monoethnique, purifié de toute présence serbe ou d'autres minorités, indépendant, correspond parfaitement aux aspirations de l'UCK et à celles des partisans d'une "Grande Albanie".

Rappelons que la résolution 1244 de l'ONU stipulait le retour de l'Etat serbe et des représentants de la loi après le conflit et que le Kosovo est encore légalement territoire serbe. En fait de légalité, le Kosovo construit par l'ONU est un véritable régime d'apartheid et de non-droit (ou droit des mafieux et terroristes) financé par les instances internationales. Un pas supplémentaire sera franchi en mars 2004 afin d'atteindre l'objectif final : passer de l'apartheid à un état ethniquement et religieusement pur. Ainsi le pogrom de mars 2004 n'eut rien de spontané, ses formes d'actions et de coordination en attestent. Le prétexte des trois enfants noyés invoqué par les ex-UCK pour déclencher cette vague de lynchage, d'épuration ethnique et historique (destruction de tout sanctuaire et symbole chrétien) fut repris sans la moindre vérification par l'ensemble des médias de France, certains se contentant tout juste d'utiliser le conditionnel. France-Infos cita cette cause dans ses flashes toutes les demi-heures.Cette justification servait probablement à atténuer dans les consciences la monstruosité de cette véritable nuit de Cristal par ceux que la communauté internationale avait portés au pouvoir précisément sous le prétexte...de combattre l'épuration ethnique.

Le pogrom de mars, attaque qui fut reconnue planifiée ensuite, fit 19 morts, plus de 900 blessés et acheva la destruction du patrimoine orthodoxe par profanations, incendies, pillages, vandalisme. Il acheva par la terreur l'épuration ethnique souhaitée par l'UCK, l'expulsion de toute communauté autre qu'albanaise et musulmane, sous le regard de l'OTAN qui lui avait confié la région.

Prizren l'attaque 17 et 18 mars 2004
Prizren, les résultats
Mitrovica l'attaque du quartier serbe
Mitrovica l'église
Podujevo, attaque et destructions filmées de l'église Saint Andreas
Podujevo, le résultat
Vucitrn
Belo Polje
Djacovica
Lipljan

Voir la page vidéos

 

 

 

Le 5 juin 2004, un garçon serbe de 16 ans, Dimitrije Popovic, est tué devant un hamburger-shop à Gracanica, près de Pristina, par deux Albanais qui lui tirent dessus depuis leur voiture.

 

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