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DOSSIERS - KOSOVO

BILAN D'UNE GUERRE CONTRE L'ÉPURATION ETHNIQUE (pages en construction)

RAPPELS

les intentions invoquées par gouvernants et médias pour déclencher cette guerre :

« Désormais sur notre continent, chacun aura compris que ne seront plus tolérées des politiques racistes, des pratiques de purification ethnique qui faisaient honte à notre conscience et à notre mémoire  » ,  Jacques Chirac, juin 1999, Cologne

Lionel Jospin à l'Assemblée : « Nous voulons un Kosovo pacifié, des Kosovares et des Serbes qui puissent coexister… »   Déclaration complète, archives premier ministre

les promesses faites, les garanties avancées

« Quelle sera la place des minorités dans le Kosovo indépendant que vous appelez de vos vœux ?
- Nous ne visons pas à nous venger contre telle ou telle minorité. Nous souhaitons un Kosovo libre, indépendant et démocratique. Nous acceptons une ingérence internationale permanente qui puisse surveiller que toutes les minorités jouissent bien des mêmes droits »
Bardhyl Mahmuti, représentant politique de l'UCK en Suisse, chargé des relations du gouvernement provisoire du Kosovo avec la France. Entretien conduit par Alain Guillemoles, journaliste au quotidien La Croix-
Confluences Méditerranée N°30 (été1999)

Déclaration du Conseil européen-  Berlin 25-mars-99 (…) « Yougoslavie, il assure au Kosovo un degré élevé d'autonomie, garantit à tous les habitants du Kosovo la jouissance des droits individuels de l'homme , conformément aux critères européens les plus élevés, envisage de larges droits pour toutes les communautés nationales vivant au Kosovo et jette les fondements de la nécessaire reconstruction de cette région déchirée par la guerre. » Le Monde Diplomatique

Fédération protestante de France : « accords de Rambouillet et de Paris qui doivent garantir la sécurité et le plein respect des droits politiques et humains du peuple kosovar »
site protestants.org

RÉSULTATS OBTENUS

Depuis, les Serbes sont massacrés, chassés, les sanctuaires chrétiens ont été détruits, le trafic de drogue et la mise en esclavage pour prostitution sont le lot quotidien du Kosovo. La France et l'OTAN ont contribué à cette épuration ethnique en offrant, comme Mussolini l'avait fait en 1941, le Kosovo aux Albanais. Les médias français, qui ont repris toutes les campagnes de désinformation en 1999, sont à nouveau complices, cette fois par leur silence.
Voici quelques liens qui donneront un aperçu du sort réservé aux chrétiens du Kosovo, et des réussites de cette guerre faite « pour éviter l'épuration ethnique »
plus de 80 000 personnes confinées dans des "ghettos ethniques"
6535 attaques terroristes albanaises causant 1201 morts, 1328 blessés et 1146 enlèvements (juin 1999 à août 2003)
plus de 250 000 personnes chassées du Kosovo
plus de 10 000 maisons incendiées et détruites
plus de 150 églises de très grande valeur historique détruites ou endommagées

hayden
pogrom de mars 2004 Prizren
cathédrale de Dakovica détruite en juillet 1999, après l'arrivée de la KAFOR
     
Les centaines de milliers d'Albanais du Kosovo disparus dans le "génocide" décrit par nos médias, qui avaient en fait fui le Kosovo vers la Macédoine, mais aussi vers la Serbie avant mais surtout après les bombardements de l'OTAN, effectuèrent leur retour derrière les armées de l'OTAN. Avec eux, de nombreux Albanais d'Albanie, profitant de l'occasion, vinrent occuper cette terre qui s'ouvrait. De nombreux Serbes quittèrent alors le Kosovo, ceux qui avaient participé au conflit armé, sans doute en priorité ceux qui avaient commis des exactions, et d'autres tout simplement peu enclins à croire aux promesses d'une UCK dont ils connaissaient les méthodes, et aux capacités de l'OTAN de tenir les siennes. D'autres, plus confiants, ou n'ayant pas le choix, ou ne souhaitant tout simplement pas quitter leur terre natale malgré les risques, restèrent, placés sous la protection de l'OTAN. L'UCK devait, selon les engagements pris, être désarmée rapidement.

La terreur organisée sous surveillance de la KFOR avec des partenaires très qualifiés


Le désarmement se fit très lentement et partiellement. Lors de nombreuses saisies d'armes dans les domiciles de membres de l'UCK, les soldats de la KFOR eurent parfois la surprise de débusquer de grosses quantités de drogue et des liasses de devises, donnant quelques indications supplémentaires sur les liens entre l'UCK et la mafia albanaise à ceux qui conservaient quelques illusions sur le caractère libérateur et humanitaire de ce mouvement. La chasse aux Serbes fut immédiate : les paysans serbes étaient abattus dans leurs champs, leurs maisons étaient incendiées. La presse se fit très discrète, estimant sans doute qu'il s'agissait d'un juste retour des choses. Après avoir nazifié le peuple serbe pendant la plus grande campagne médiatique jamais orchestrée, il devenait délicat d'exprimer la moindre compassion et de mettre en doute la volonté multiethnique de ces Albanais à qui on venait d'offrir le pouvoir dans le pays.  Se désavouer n'était pas envisageable : il fut choisi de se taire. Les charniers annoncés depuis des mois par les médias en guerre n'étaient pas au rendez-vous, et il était préférable d'orienter l'information vers d'autres sujets.

Bernard Kouchner fut nommé administrateur.La tâche de veiller à l'organisation du Kosovo multiethnique lui fut probablement accordée grâce à l'image humanitaire et humaniste dont il bénéficiait, mais aussi pour son expérience de conflits et camps de réfugiés.Très vite, il dut reconnaitre les massacres effectués par les Albanais et organiser progressivement de véritables réserves de Serbes, de Roms pour tenter d'en sauver quelques uns. Se voulant rassurant, il déclarait : (JT de 20h, France 2, 10/01/2000) "c'est la première fois dans l'histoire du monde qu'on démilitarisait si vite, qu'on a été si vite d'une armée de libération vers les élections" .

En fait de désarmement (prévu pour mi-septembre 1999), on assista simplement à un changement de structures et de noms des mêmes groupes armés. L'UCK devint le PDK (Parti Démocratique du Kosovo), et le TMK, corps de protection du Kosovo, fut créé sous le commandement d' Agim Ceku, ancien général de l'armée croate devenu chef militaire de l'UCK. Le choix par Kouchner de Ceku, ayant participé activement à l'épuration ethnique des Serbes de Krajina, et mis en cause pour crimes contre l'humanité était lourd de sens. D'ailleurs en juin 2000, la KFOR découvre un arsenal près d'un bastion de l'UCK, d'origine albanaise, non loin de la résidence d'été de Ceku. Ce dernier nie purement et simplement leur appartenance à l'UCK article de l'Humanité 20 juin 2000
Ce "désarmement" permit pourtant à l'UCK dissoute de créer, à partir du Kosovo,des filières en Macédoine et au sud de la Serbie, continuant cette même stratégie de conquête. Les médias mentionnèrent tout juste quelques affrontements dans ces régions. L'UCK et Ashim Thaci, devenus interlocuteurs privilégiés de Kouchner, s'emparent des mairies sans élections, laissant sur la touche Ibrahim Rugova plus modéré. Rugova dont il est reconnu pourtant : " "si on organisait des élections demain, M. Rogova l'emporterait haut la main" (le Monde 01/09/1999). Ces élections n'auront lieu qu'en automne 2000. Pendant un an, les mairies laissent ainsi la possibilité à l'UCK de renforcer son pouvoir, et d'utiliser les structures officielles pour des actions évoluant entre terrorisme et trafics mafieux.

Les méthodes de l'UCK étaient pourtant connues, les massacres, Klecka, Glodjane, Orahovac, ayant commencé dès avril 1998. voir le dossier de balkan peace
Les intentions "multiethniques" annoncées par l'UCK et l'OTAN apparurent assez rapidement aussi par la destruction et la profanation de 76 sanctuaires chrétiens, certains du XIVe siècle de juin à octobre 1999.
liste des sanctuaires détruits, profanés, depuis l'entrée de la KFOR au Kosovo en juin 1999, à octobre 1999

Un rapport confidentiel de l'ONU, très alarmant sur les méthodes de truands utilisées par le TCK est publié dans The Observer 12 mars 2000

Les intentions des nationalistes albanais d'un Kosovo ethniquement purifié de Serbes, Roms, Juifs et tout autre groupe non albanais étaient pourtant annoncées depuis bien longtemps. L'alibi de vengeance liée aux atrocités commises par les militaires et paramilitaires serbes, et à ceux qui auraient  été partisans de Belgrade est difficilement crédible : des régions où il n'y eut pas d'affrontements et pas de présence militaire ont subi exactement la même chasse à l'homme qu'ailleurs, et des communautés n'ayant jamais soutenu Milosevic ont été également victimes des pogroms albanais, et de fait expulsées.
Article "ghost of fascism" (en anglais) sur le site allemand Romev, consacré aux Roms

L'épuration ethnique sous contrôle international

Le 31 juillet 1999, Michel Chossudovsky, professeur à l'Université d'Ottawa, présentait à la" Independent Commission of Inquiry to Investigate U.S./NATO War Crimes Against The People of Yugoslavia" un document intitulé L'OTAN a installé le règne de la terreur au Kosovo

Le 24 mars 2000, Agim Ceku expliquait, dans une interview comment fonctionnait la nouvelle police multiethnique du Kosovo :
"Sur 350 policiers diplomés, il y a 30 Serbes. Malheureusement, dans la KPC, nous n'avons pas un seul Serbe, bien que nous le souhaiterions. En accord avec les documents sur l'organisation de la KPC, nous avions accepté 10% de membres des minorités nationales et nous avons approximativement 130 Bosniaques, Turcs et Roms, mais malheureusement aucun Serbe car ils refusent d'accepter la réalité au Kosovo et sont manipulés par le régime serbe."

Le 28 mars 2000, James Foley, porte-parole du département d'Etat des USA, repris dans une dépêche AFP , soulignait sa déception devant le non respect des engagements albanais de démobiliser leurs milices. Celles-ci continuent à circuler et s'entrainer, en uniforme, équipés de AK 47.

Genève, 29 mars 2000, dépêche Reuters Jim Dienstbier, inspecteur des Droits de l'Homme pour l'ONU, ex-ministre tchèque, déclarait que l'Ouest devait être prêt à utiliser la force contre les extrémistes albanais au Kosovo. La situation était devenue pire que celle décrite dans son rapport de l'année précédente. Il signala à la commission des Droits de l'Homme à l'ONU que la majorité du Kosovo était ethniquement purifiée de non-Albanais, divisée, sans aucun système légal, régi par des structures illégales de l'UCK et très souvent par des mafias concurrentes.Le but des extrémistes de l'UCK est une "plus Grande Albanie" et ils sont appuyés en cela par l'ancien président albanais Sali Berisha.

"Lorsque la KFOR est arrivée au Kosovo en juin 1999, on dénombrait 50 meurtres par semaine dans cette province. On n'en compte plus aujourd'hui que 4 par semaine en moyenne, ce qui représente une amélioration appréciable " . On pourrait s'étonner de l'absence de toute information dans les médias sur ces cinquante morts par semaine, alors que la couverture médiatique sur le Kosovo était d'une ampleur sans précédent. Trop occupé à chercher les preuves d'un génocide qu'ils avaient inventé, les journalistes n'avaient que faire des assassinats quotidiens de Serbes et de la terreur qui s'installait sur le Kosovo. Par la suite, Bernard Kouchner, pourtant facilement médiatisé, ne semble pas avoir beaucoup communiqué sur ces tueries bien réelles. D'ailleurs " « Il ne reste plus beaucoup de Serbes à tuer » , explique, non sans cynisme, un responsable de la Mission des Nations unies au Kosovo (Minuk). " Le Monde diplomatique. Cela pourrait en effet expliquer la diminution du nombre de tués jugée "appréciable" par l'OTAN.
site de l'OTAN - Faits et chiffres à propos du Kosovo - 27 novembre 2000

Le cynisme atteindra son comble dans l' allocution prononcée par M. Jacques CHIRAC à l'occasion du dîner offert en l'honneur de M. Vladimir POUTINE Président de la Fédération de Russie, le 30 octobre 2000 à l'Elysé : " En dernière date, c'est le peuple serbe qui vient de nous donner une belle leçon d'espoir, en montrant la force de la démocratie. La France et la Russie aideront ensemble le Président Kostunica, pour que son pays retrouve toute sa place dans la communauté internationale, et en premier lieu au sein de la famille européenne à laquelle il appartient.". Après avoir bombardé Belgrade, instauré un Kosovo où règne la terreur, exercé un chantage ignoble pour imposer un nouveau président au peuple serbe, on apprécie particulièrement l'éloge de la démocratie selon l'OTAN, l'UCK et Jacques Chirac.

Page assassinats et enlèvements

Page épuration ethnique

Page destruction de maisons

Page destruction de sanctuaires

Page meurtres de prêtres

Page intervention internationale contre l'épuration ethnique
Page campagne de presse contre les assassinats et la terreur

de gauche à droite :

Hashim Thaci, chef de l'UCK

Bernard Kouchner, administrateur ONU Kosovo

Gen. Sir Michael Jackson, commandant KFOR

Agim Ceku, commandant du KPC

Gen. Wesley Clark, commandant OTAN

de gauche à droite : Hashim Thaci, chef de l'UCK, Bernard Kouuchner administrateur pour l'ONU, le Général Michael Jackson, KFOR, Agim Ceku, commandant du KPC, Général Wesley Clark, commandant de l'OTAN

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